GYMNASE À BOURG-ACHARD (27)
Maître d’ouvrage : Communauté de Communes du Roumois Nord
Equipe : Reber (économiste) Sicre (structures) Technic Consult (fluides) Sneta (VRD)
Montant des travaux : 2,5 M€HT
Surface : 1 902 m2 shon
Programme : Salle omnisport 44 m x 22 m et salle annexe 20 m x10 m à usage scolaire et associatif.
Concours 2016
Le gymnase est construit sur un terrain d’environ 1 ha issu de la division en lots d’une parcelle agricole cernée par le développement pavillonnaire de la limite sud-ouest du bourg. L’urbanisation de cette parcelle est dédiée à terme à la construction d’équipements regroupés autour d’un collège d’enseignement secondaire d’ores et déjà construit. Le projet propose d’initier le traitement bocager de l’ensemble du site, de sorte que le gymnase, et les équipements à venir, occupent des clairières successives, reliées depuis les rues existantes par une voie de desserte commune. La légère déclivité du terrain depuis le point haut de la rue vers l’horizon de la plaine à l’ouest, décident de l’implantation du gymnase et de l’aire de stationnement :
Le gymnase est construit dans la partie haute, à proximité économique des réseaux, au croisement des rues existantes et projetées. Les stationnements automobiles sont implantés en contrebas de sorte qu’ils n’obstruent pas les vues et que leur usage puisse être mutualisé avec celui des équipements à venir. L’ensemble des locaux est logé sous une halle unique dont le dessin est inspiré par le contexte rural du site.
L’expression architecturale est caractérisée par le rapport au sol de la construction, et l’effet de soulèvement du volume qui semble ne reposer que sur les 4 piles de briques disposées aux angles.
Cet effet est induit par les choix d’éclairement et de percement mis en œuvre: l’éclairage naturel homogène des salles d’évolution réalisé par le toit, et le percement d’une plinthe vitrée horizontale quasi continue sur les vues lointaines. L’emploi de matériaux traditionnels (ardoise, clins bois et briques de terre-cuite) établit une continuité entre la rusticité de l’architecture paysanne du Roumois et la modernité attendue pour un tel équipement.
Image : Antonin Ziegler
